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Blog d'une scribouillarde | Conseils – Écriture – Autoédition


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Bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien 😊 Aujourd’hui, un petit article pour vous montrer comment créer un ebook grâce au logiciel Calibre.

N’hésitez pas à me dire en commentaire si cet article vous a plu !

Étape 1 : vérifier la structure de votre texte


Rendez-vous sur votre traitement de texte (Word, Open Office…). La première étape est de vous assurer que vos chapitres sont bien calibrés en titre 1.
Vous devez également veiller à avoir des sauts de page à la fin de chaque chapitre (car, si vous avez simplement sauté des lignes, vos chapitres risquent d’être collés bout à bout sur Calibre). L’option « saut de page » est disponible sur Word dans Insertion ➡ Pages.


Étape 2 : ajouter un livre sur Calibre

Calibre est un logiciel gratuit. Vous pouvez le télécharger en cliquant sur le lien suivant : https://calibre-ebook.com/fr/download


En haut à gauche, il vous suffit de cliquer sur « Ajouter des livres » pour charger votre fichier. Une fois que le document a été ajouté à la bibliothèque, vous sélectionnez le titre et vous cliquez sur « Convertir des livres ».



Une nouvelle fenêtre apparaît. Assurez-vous que le format de sortie est bien en ePub et que votre nom d’auteur figure bien dans l’encadré « Auteur(s) ». Ensuite, si l’image de couverture n’apparaît pas automatiquement, vous pouvez la modifier en chargeant directement le fichier.

À gauche, sous « Métadonnées », vous avez une série d’options :

  • Apparence et présentation : vous ne touchez à rien.
  • Traitement heuristique : idem.
  •  Mise en page : dans « profil de sortie » et « profil d’entrée », assurez-vous d’avoir bien l’option « profil par défaut » sélectionnée.  
  • Détection de la structure : laissez tel quel.  
  • Table des matières : pour « Niveau 1 TDM (expression XPath) », c’est-à-dire les titres 1 que nous avons paramétrés sur Word, vous cliquez sur la baguette magique pour faire apparaître une nouvelle fenêtre. Dans « Faire correspondre les étiquettes HTML avec les noms d’étiquettes », vous sélectionnez « h1 ». 
  • Rechercher & remplacer : rien à faire.  
  • Entrée DOCX : cochez l’ensemble des cases. 
  • Sortie EPUB : cochez l’option « Conserver les proportions de la couverture » et dans « Version de l’EPUB », sélectionnez « 3 ».  
  • Débogage : laissez tel quel.


Cliquez sur « OK ». En bas à droite, vous voyez que Calibre est en train de charger (Tâches : 1). Ensuite, vous cliquez sur « Chemin : Cliquer pour ouvrir » pour accéder aux fichiers sur votre ordinateur. Lorsque vous ouvrez le document ePub, une nouvelle fenêtre apparaît : vous avez normalement la couverture en première page et la table des matières à gauche. N’hésitez pas à faire défiler le texte pour vous assurer qu’il n’y a pas d’erreurs.

Étape 3 : vérifiez le fichier sur Kindle Previewer (si vous souhaitez vendre via Amazon KDP).

L’application Kindle Previewer est téléchargeable gratuitement : https://kdp.amazon.com/fr_FR/help/topic/G202131170




Il vous suffit d’ouvrir votre fichier et vous pouvez visualiser le résultat sur tablette, téléphone et liseuse Kindle ^^


J’espère que cet article vous a plu 😊


Crédit Photo : Spencer sur Unsplash

09:56 No commentaires


Bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien 😊 Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’un ouvrage que je viens de dévorer : En quête d’un grand peut-être – Guide de littérature ado de Tom et Nathan Lévêque.



Résumé :

Au début de Qui es-tu Alaska ? (John Green, 2007), le héros, Miles, quitte le domicile familial. "Pourquoi?" demandent ses parents à qui il répond : "François Rabelais, le poète, a dit sur son lit de mort: "Je pars en quête d'un Grand Peut-être." Voilà ma raison. Je ne veux pas attendre d'être mort pour partir en quête d'un Grand Peut-être." Ce Grand Peut-être, c'est celui de l'adolescence. Par extension, c'est aussi celui de la littérature ado, une littérature de l'intensité, des premières et dernières fois, dans les histoires d'amitié les plus ordinaires ou les quêtes les plus épiques.

En quête d'un grand peut-être vous propose de partir, carte et lampe torche à la main, à l'exploration de ce paysage littéraire: historique, incontournables, analyses de ses grandes thématiques, portraits... Ce livre de référence vous donnera les outils et les pistes balisées pour arpenter une littérature au moins aussi riche à défricher que n'importe quel territoire littéraire. Mais comme pour tout chemin, le hors-piste est vivement conseillé !

Avis :

En quête d’un grand peut-être se veut un livre de référence pour les passionnés de littérature ado. Cet ouvrage a été écrit par deux frères : Tom et Nathan Lévêque qui, en 2010, ont créé leurs blogs littéraires La Voix du Livre et Le cahier de lecture de Nathan. Ayant plongé dans la littérature ado dès leur enfance, ils ont souhaité explorer « les frontières de ce territoire littéraire » pour nous offrir un guide complet et riche en informations.

L’ouvrage s’efforce de creuser la littérature ado, abordant successivement cinq points : « Historique », « Littérature ado : quelles frontières ? », « Les incontournables », « Littérature ado et société » et « Les chemins de la littérature ado ». Le troisième point, consacré aux incontournables, met en avant une sélection de cent titres, accompagnés d’une brève présentation, qui illustre la diversité de la littérature ado (j’ai noté pas mal de titres sur ma whishlist, ha ha 😋).

Des thèmes variés, comme la famille, la mort ou la révolte, sont aussi développés. Afin de créer un certain dynamisme dans la lecture, ces apports théoriques alternent avec des portraits d’auteurs ou de professionnels du livre (libraire, éditeur…). Au fil des chapitres, nous découvrons également douze nouvelles inédites écrites par des grands noms de la littérature ado (Clémentine Beauvais, Anne-Laure Bondoux…).

J’ai particulièrement apprécié le traitement de certaines questions, notamment  « Pourquoi lire de la littérature ado quand on est adulte ? » Pour moi, grande fan de fantasy young adult, c’est toujours fatigant d’entendre : « Quoi ? T’as bientôt trente ans, tu ne voudrais pas lire des bouquins plus intelligents pour changer ? » (maintenant, je sais quoi répondre !)

De page en page, les frères Lévêque s’efforcent de définir la littérature ado, une littérature récente dont les contours paraissent souvent assez flous. À quelle tranche d’âge s’adresse-t-elle ? Littérature ado et young adult, est-ce la même chose ? En quête d’un grand peut-être nous montre à quel point la littérature ado est importante et surtout que ses messages sont universels. À mon avis, ce guide devrait être placé entre toutes les mains, car il foisonne d’idées de lecture et offre un large panorama de la littérature ado ^^

Si vous êtes un amoureux de la littérature ado, je vous recommande vivement En quête d’un grand peut-être 😜

09:03 No commentaires

 

 

Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien 😊 Aujourd'hui, un petit article "nostalgie" où je partage avec vous une nouvelle écrite en Terminale. Si vous suivez mon parcours d'autrice, vous connaissez peut-être mon premier roman, La Voleuse des toits, un récit de fantasy young adult où se mêlent romance et voyage dans le temps 📖 À l'origine, cette histoire était une nouvelle que j'avais écrite des années plus tôt (pour la petite anecdote, je l'avais rédigée dans le cadre d'un concours d'écriture départemental et mon bébé avait remporté le premier prix 🥰). Quand je me suis lancée dans La Voleuse des toits, je pensais reprendre l'idée principale pour créer un court roman mais, au final, je me suis laissé emporter par les personnages et j'ai hérité d'un énorme pavé ^^

Dans cet article, je vous invite à découvrir ma nouvelle, L'étrange atelier du peintre, telle que je l'avais rédigée quand j'avais dix-sept ans ^^ Mon style a pas mal évolué depuis, ha ha 😅 À cette époque, je souffrais d'une "virgulite aiguë" (je mettais des virgules partout, ahem...) et j'avais une passion pour les phrases à rallonge. Bref, vous verrez bien xD

N'hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous en pensez 😉

 

     "Un silence, si pesant qu’il en devenait palpable, semblait avoir pris possession des ruelles étroites ; la nuit, tel un immense manteau sombre, les enveloppant de son ombre. L’homme vivait dans l’un de ces immeubles aux murs grisâtres, les rideaux de son appartement tirés afin que nul de l’extérieur ne puisse être en mesure de le voir. Celui-ci se savait hors-la-loi, bien qu’il n’ait ni volé, ni tué, ni projeté de le faire, néanmoins son crime, aux yeux des autorités, ne valait guère mieux.

    À la tombée du jour, il devenait ainsi artiste peintre en secret, son atelier clandestin prenant vie dans ce minuscule réduit qu’il osait nommer sa chambre. Son unique toile, qu’un chevalet de fortune soutenait avec peine, se dressait devant lui d’une beauté si parfaite, que l’œil même d’un profane l’eut jugée admirable. 


    La toile, aussi étrange que cela puisse paraître, semblait vivre : la jeune femme représentée, assoupie au pied d’un chêne imposant, saisissait par une telle réalité que l’on crut sentir un souffle s’échapper de ses lèvres entrouvertes. Sa chevelure, couleur miel, formait autour d’elle comme une auréole de lumière. En la contemplant, l’idée même que celle-ci ne puisse être que l’oeuvre d’un homme eut été inconcevable. L’homme pencha la tête, son visage fané par le temps, vers sa toile incomplète. De sa main de maître, son pinceau vint caresser sa surface, les feuilles paraissant alors s’animer, comme soulevées par une brise légère, avec cette même magie dont l’ensemble de la toile semblait être imprégnée.     


    L’homme s’immobilisa brusquement, l’oreille tendue, croyant percevoir le pas rythmé des miliciens, qu’il avait, dans son esprit, si souvent associé à la mort elle-même. Il ne put s’empêcher de pousser un soupir de soulagement, la panique l’abandonnant aussitôt. Ce n’était qu’une fausse alerte, comme toutes les autres d’ailleurs. Il se devait d’agir vite, sentant la menace peser comme un fardeau sur ses épaules. Cela faisait plusieurs mois qu’il risquait ainsi sa vie, redoutant de voir se profiler la silhouette de la milice, son sang se glaçant dans ses veines, lorsque cette pensée venait s’aventurer dans son esprit. Qu’adviendrait-il alors de lui ? Serait-ce la prison ou l’exécution ? Qu’adviendrait-il alors de son rêve…Le rêve de l’enfant de vingt ans qu’il n’avait cessé d’être ? 


    Il se devait de réussir, se répétant inlassablement ces quelques mots tel le refrain oublié d’une vieille chanson.


    Dix années déjà que durait cette dictature. Dix années déjà que la liberté s’était éteinte face à ces décrets que le Gouvernement imposait. Bien sûr, cela s’était fait progressivement. L’homme avait remporté les élections. Personne alors n’avait eu la sagesse d’y reconnaître le monstre, le monstre, qui, aujourd’hui, sévissait impunément. Ses idées, une décennie auparavant, plaisaient, elles avaient conquis le cœur de millions d’habitants en quête de changements. Elles s’étaient au fur et à mesure durcies, sans qu’aucun n’osât intervenir. Afin de privilégier le travail des citoyens, les frontières furent fermées aux étrangers. Personne, désormais, ne pouvait entrer. Bientôt, personne ne put d’ailleurs sortir. Son monde était devenu une prison où tous volontairement s’enfermaient. Il y eut naturellement des mouvements de révolte, ceux-ci furent discrètement étouffés, et les protagonistes disparurent mystérieusement. Les droits s’évanouirent, ne laissant que des devoirs, les décrets se multipliant de jour en jour, réglementant l’existence dans ses moindres détails. Le Gouvernement, déclarant supprimer les inégalités sociales, fit construire des milliers d’immeubles, les appartements semblables les uns aux autres, où les familles furent sommées d’emménager. Les inégalités s’évanouirent, en effet, ainsi que les différences. Les vêtements, eux, furent uniformisés, ils devinrent gris et la population une immense vague terne.


    Un nouveau décret parut, quelques jours plus tard, la censure interdisant à présent toutes formes d’expression : la musique, le cinéma, les livres et l’art disparurent dans le feu. Ainsi que les couleurs. Seul le gris fut autorisé et seul le ciel eut la possibilité de ne pas s’y soumettre. Lui n’était alors qu’un simple fonctionnaire, néanmoins refusant de se fondre dans la masse, il devint peintre en secret, luttant contre cette torpeur qui envahissait les rues.


    Son rayon de soleil se nommait Angèle, leur rencontre s’étant à jamais gravé dans son esprit. Ils n’avaient alors que vingt ans, lorsque leurs regards, pour la première fois, s’étaient croisés à l’ombre de ce chêne, un soir d’été. A ses yeux, elle n’avait cessé d’appartenir à ce monde d’autrefois, où ils étaient libres de marcher dans les herbes hautes, de rire et de chanter, de ce monde en couleurs où ils s’étaient aimés. Angèle était morte. Elle était morte, à l’aurore de cet ordre nouveau pour avoir ouvertement critiqué les actions de Gouvernement. La dette était lourde à payer.


    L’idée de la faire renaître s’était aussitôt imposée à lui, néanmoins il lui avait fallu des années pour enfin réussir à se procurer sa palette de couleurs. Angèle se devait de l’être, son sourire ne pouvant être en noir et blanc. Depuis, s’était-il appliqué à peindre l’un des souvenirs heureux de son cœur meurtri. Tel était son crime : dessiner l’arc-en-ciel dans sa chambre où se lisait ses souffrances. 


    Son regard s’attarda, une dernière fois, sur cette scène à laquelle la magie de sa palette venait de redonner vie, des larmes naissant au coin de ses yeux. Il avait oublié à quel point Angèle pouvait être belle. Non, elle n’était pas de son œuvre, la matérialisation sans doute d’un souvenir puissant, il n’en était guère l’auteur mais l’instrument, l’instrument aussi d’un souhait, celui de s’envoler hors de cette cage. 


    Il reposa son pinceau, sur le rebord de son chevalet. Sa toile était achevée.

    La porte, dans un bruit sourd, céda, délivrant le passage à la milice : sept hommes armés, vêtus d’uniformes gris, pénétrèrent dans la pièce, raides tels des pantins dans lesquels la vie aurait été miraculeusement insufflée. Leur informateur ne les avait pas trompés, la toile était là. Le peintre, quant à lui, avait disparu, laissant son appartement vide. Nul ne pouvait leur échapper. Sans doute ne tarderaient-ils pas à le retrouver, comme tous ceux qui, auparavant, avaient tenté de fuir. Machinalement, ils s’emparèrent du tableau, refusant d’y accorder une once d’intérêt. Peut-être, dans le cas contraire, auraient-ils remarqué Angèle et sa chevelure miel marchant au bras d’un jeune homme, qui, si étrangement, ressemblait au peintre…"

 

Et vous, amis auteurs, est-ce que vous avez déjà repris une nouvelle pour en faire un roman ? 😉

 

Crédit image : Buse Doga Ay on Unsplash

08:23 No commentaires

 

 

Bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien 😊 Aujourd’hui, j’aimerais vous donner quelques conseils pour reprendre un projet abandonné. N’hésitez pas à me dire en commentaire si vous vous êtes déjà retrouvé dans cette situation ^^

Bonne lecture !

Mon expérience

Pour ma part, j’ai décidé de reprendre L’orpheline qui courait après le Temps, un projet de roman que j’avais mis de côté il y a quelques mois. Je l’avais commencé durant l’été 2019 mais, en apprenant que Folio SF organisait un concours d’écriture sur le thème « Mille et une voix », j’avais préféré me consacrer entièrement à ce nouveau projet pour ne pas me disperser.
Aujourd’hui, j’ai bien l’intention de terminer cette histoire qui commence à prendre la poussière 😋

Ce n’est d’ailleurs pas le seul projet qui attend sur mon disque dur. J’en ai encore deux autres que je m’étais promis de poursuivre : une sorte de roman-feuilleton et le premier tome d’un diptyque où se mêlent plusieurs réalités imbriquées.

Quelques conseils pour reprendre un projet abandonné

  •     Faire le point

Une première étape est de faire le point, de réfléchir aux raisons qui nous ont poussés à écrire cette histoire au tout début. Pourquoi était-ce important pour vous ? Était-ce un sujet qui vous tenait à cœur ?
Ne vous forcez surtout pas à reprendre un projet. Peut-être avez-vous évolué dans votre vie, grandi sur certains aspects et cette histoire ne correspond plus à la personne que vous êtes devenu. Avant de vous lancer, vous devez être sûr de vous et de votre motivation ^^

  •     Relire depuis le début

Que votre premier jet fasse cinquante ou cinq cents pages, il est important que vous preniez le temps de le relire intégralement. Même si cet exercice peut vous paraître fastidieux, il vous aidera à vous replonger dans l’ambiance de votre roman et à vous remémorer certains détails.

Attention, il s’agit seulement d’une relecture, évitez de modifier des éléments ou de vous lancer dans des corrections. En ce qui me concerne, je veille à ne surtout rien toucher, mais si un détail/un personnage/etc. me dérange, je le note dans ma liste des corrections à faire que je garde pour plus tard.
 

  •     Trouver la raison du blocage

Un projet a pu être mis de côté pour différentes raisons (déménagement, arrivée d’un enfant, page blanche…). S’il s’agit d’un véritable blocage, essayez de déterminer les causes exactes car le même phénomène risque de se produire à nouveau et vous serez tenté d’abandonner votre roman une seconde fois. Pour ma part, quand je sens pointer le syndrome de la page blanche, c’est souvent parce que quelque chose me chiffonne. Il peut s’agir d’un problème dans l’intrigue, d’un personnage qui mériterait d’être creusé davantage… Dès que je parviens à identifier clairement cet élément, je sais que j’ai fait un pas en avant pour surmonter mon blocage.
Une solution radicale peut être d’effacer le chapitre en cours et de repartir sur de nouvelles bases.

Dans certains cas, malheureusement, le blocage tient au fait que l’histoire ne nous plaît plus. Le sujet ne nous passionne pas, telle ou telle thématique est finalement trop complexe et nécessite des recherches poussées, les personnages n’ont pas ce piquant que nous avions imaginé… Parfois, il n’est pas nécessaire de s’obstiner. L’écriture, même si elle demande de l’autodiscipline et de la rigueur, doit avant tout demeurer un plaisir.

Selon moi, aucun projet n’est une perte de temps. S’il n’est pas terminé, tant pis, mais il nous a au moins permis de progresser. Quand j’étais enfant, j’ai passé des années à scribouiller des romans policiers que je trouvais très mauvais et que je finissais par effacer. Avec le recul, je me rends compte que ces histoires m’ont aidée à travailler mon style et à développer mes personnages.

  •    Se motiver à continuer

Si vous avez besoin de motivation, n’hésitez pas à vous fixer des challenges. Il existe bien sûr le NaNoWriMo (National Novel Writing Month ou en français « mois national d’écriture de roman ») qui consiste à écrire 50 000 mots durant le mois de novembre, soit 1667 mots par jour. Vous pouvez également vous fixer un quota de mots plus facile à atteindre selon votre quotidien et vos différentes obligations.
Pour ma part, j’aime beaucoup tenir un journal de bord où j’indique chaque jour le nombre de mots écrits. Cela m’aide à avancer dans mon projet et surtout à rester motivée ^^

Une autre technique consiste à « recruter » des camarades d’écriture. Cherchez parmi vos proches, vos amis si l’un d’eux n’écrit pas pendant son temps libre. L’émulation collective est souvent un excellent moyen pour dépasser ses limites. Il existe également des plateformes d’écriture, telle que Plume d’argent, où les membres peuvent échanger sur leurs textes, partager des conseils et dont les commentaires aident à progresser.

  •     Corrections et relecture

Si vous reprenez un projet après plusieurs mois ou plusieurs années, il n’est pas impossible que votre style ait évolué entretemps. Dans ce cas, attendez-vous à ce que la relecture soit plus longue car il vous faudra harmoniser entre le début et la fin du texte. Même si cela peut s’avérer assez laborieux, pensez au chemin parcouru et aux progrès que vous avez réalisés ^^ 

Durant l’écriture, ne vous mettez pas de pression : si tel élément vous paraît mauvais, ce n’est pas grave, vous le retravaillerez plus tard. Vous avez de nouvelles idées ? Tant mieux, vous les intégrerez à la réécriture. Veillez à bien lister les axes d’améliorations afin de les exploiter au moment venu.

Et vous, avez-vous déjà repris un projet que vous aviez mis de côté ?

J’espère que cet article vous a plu 😊
 

Crédit image : Kaitlyn Baker sur Unsplash

10:23 No commentaires
 
 
 
Bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien 😊 Aujourd’hui, j’aimerais parler d’un sujet qui me touche particulièrement en tant qu’auteure : la critique négative. N’hésitez pas à me dire en commentaire si cet article vous a plu ^^

Bonne lecture !

La critique négative, personne n’y échappe


Je pense que tôt ou tard, nous sommes tous confrontés à ce vilain commentaire qui nous tombe dessus sans prévenir. De nombreux sites, tels que Babelio ou Goodreads, se sont développés pour permettre aux lecteurs d’échanger leurs avis… et pour un auteur, certains avis blessent plus que d’autres.

Pour ma part, quand je lis un commentaire négatif sur mes romans, je sens le doute m’assaillir et j’ai l’impression de tout remettre en cause. Peu importe que cinquante personnes aient adoré mon histoire, je vais me concentrer sur la seule personne qui trouve l’intrigue mauvaise.

Le plus important, c’est de relativiser

Dans ces moments-là, il faut réussir à relativiser, à voir ce commentaire comme un parmi d’autres. Il existe autant d’avis que de personnes et aucun lecteur n’a la même sensibilité que son voisin.

Essayez de différencier la critique constructive de la critique seulement « gratuite ». Un commentaire tel que « Ce roman est nul, j’ai détesté » ne vous apporte rien. Peut-être que le lecteur ne faisait tout simplement pas partie du public cible. En ce qui me concerne, j’ai déjà eu des commentaires du style « je n’aime pas les romances » et malheureusement, mon roman repose en partie sur une histoire d’amour. Dans ce cas, le mieux est de l’ignorer : vous écrivez pour vous, vous n’écrivez pas pour satisfaire les goûts de Mme X. Tant pis si vous perdez un lecteur, vous en trouverez d’autres qui apprécieront votre univers ^^

La critique constructive est beaucoup plus intéressante car elle est argumentée. Elle va vous permettre de cibler les éléments qui ont déplu au lecteur et de vous en servir comme base pour progresser. Notez ces commentaires dans un coin, ils vous seront peut-être utiles pour retravailler un prochain roman.

Aucun livre n’est parfait


Une technique pour relativiser est d’aller voir sur Amazon les commentaires qu’ont reçus vos livres préférés. Pour ma part, je suis une grande fan de Jasper Fforde, un auteur britannique connu pour son univers loufoque, et quand je lis certains commentaires, j’en conclus que tous les goûts sont dans la nature et qu’il n’est pas possible de plaire à tout le monde. Si même vos auteurs préférés sont critiqués pour leur style ou pour leur intrigue, vous n’avez aucune raison de vous inquiéter 😋

L’écriture : s’entraîner encore et encore


Pour moi, l’écriture est une quête permanente de perfection. Votre premier roman a reçu de mauvais commentaires ? Eh bien, tant pis, vous travaillerez davantage votre second ouvrage.
Même avec cinquante livres derrière soi, il est toujours possible de progresser, de fouiller davantage ses personnages et d’améliorer ses intrigues. Les « accidents de parcours » font partie du cheminement normal : alors soyez persévérants et continuez d’écrire ^^

Et vous, amis scribouillards, avez-vous déjà été confrontés à la critique négative ? 😊

 
Crédit image : Kelly Sikkema sur Unsplash
08:46 No commentaires


Bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien 😊 Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’un sujet très important pour tout auteur autoédité : la bêta-lecture. N’hésitez pas à me dire en commentaire si cet article vous a été utile ^^

Bonne lecture !

Un bêta-lecteur, c’est quoi ?


Le bêta-lecteur est une personne dont la mission est de faire une lecture critique d’un manuscrit avant sa publication. Son but est de pointer les éléments à améliorer, les incohérences, mais aussi de faire part de son ressenti, de son attachement vis-à-vis des personnages. Il sert de « lecteur-test » et permet d’apporter à l’auteur un certain recul par rapport à son travail.

Le bêta-lecteur n’est en aucun cas un correcteur chargé de traquer les fautes d’orthographe.

Quelles sont ses qualités ?

En principe, le bêta-lecteur peut être n’importe qui (votre boulanger, votre cousine, une lointaine connaissance…). Cependant, il doit posséder certaines qualités indispensables :

  • être critique : s’il vous rend votre manuscrit en vous disant que tout est parfait, même si cela fait sûrement très plaisir, sa lecture n’aura servi à rien. Vous n’aurez aucune piste pour corriger votre roman.
  • être constructif : qu’il ait apprécié ou non votre texte, ses remarques doivent être argumentées. Un commentaire tel que « le style ne me plaît pas » n’a aucun intérêt car il ne permet pas à l’auteur d’améliorer son manuscrit.
  • être bienveillant : dans tous les cas, son but est d’aider l’auteur et non pas de « casser son travail ». Il doit savoir tourner ses commentaires avec bienveillance afin d’accompagner l’auteur et l’aider à trouver des pistes d’amélioration.

Où trouver un bêta-lecteur ?


  • Vos proches
Si vous faites appel à votre famille, veillez à ce que votre bêta-lecteur ne manque pas d’objectivité. Lorsqu’une personne vous aime, elle peut avoir tendance à oublier son esprit critique pour vous couvrir d’éloges. Parfois, il est préférable de demander à des inconnus, vous aurez au moins la certitude que leur avis n’est pas biaisé ^^

  • Les groupes Facebook
N’hésitez pas à vous inscrire à des groupes Facebook qui rassemblent des auteurs autoédités. Ces lieux sont des espaces d’échange où vous trouverez des conseils et où vous pourrez également poster une annonce. Présentez votre manuscrit, son genre littéraire, le nombre de mots, la tranche d’âge et n’oubliez pas de préciser ce que vous attendez d’une bêta-lecture.
Comme groupe Facebook, je vous conseille notamment Les Typoteurs et Bêta-lecteurs et Bêta-lectrices.

  • CoCyclics
CoCyclics est un site basé sur l’échange et l’entraide. Il met en relation des auteurs et des lecteurs dans le but d’obtenir des lectures critiques. N’hésitez pas à vous inscrire et à échanger avec les autres membres sur le forum ^^

  • Plume d’argent
Plume d’argent est une plateforme d’écriture qui s’accompagne d’un forum de discussion et d’une chaîne Youtube de podcasts. Dans un espace dédié, les auteurs postent leurs histoires chapitre par chapitre. À la différence de Wattpad, Plume d'argent repose sur un concept : l’obligation de lire et de commenter un autre texte avant de pouvoir mettre un chapitre en ligne. Cela favorise les échanges entre les membres, mais aussi un esprit d’entraide qui se retrouve sur le forum où chacun peut discuter de ses difficultés d’auteur, de ses passions…

Et vous, amis scribouillards, comment trouvez-vous vos bêta-lecteurs ? 😜


Crédit image : Chad George sur Unsplash
08:35 No commentaires


Bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien 😊 Aujourd’hui, j’aimerais évoquer trois a priori sur l’autoédition qui ont la vie dure. Si vous êtes auteur autoédité, n’hésitez pas à me dire en commentaire si vous avez déjà été confronté à ces préjugés ^^

 Bonne lecture !

  • L’autoédition est forcément un choix par défaut

« Mais tu n’as pas essayé d’envoyer ton manuscrit à un éditeur ? » En tant qu’auteure autoéditée, j’ai entendu cette question une bonne dizaine de fois. Oui, pour le grand public, la maison d’édition est un passage obligé pour publier son roman. L’autoédition apparaît alors comme un choix par défaut, la dernière option pour tous les auteurs dont le texte a été refusé.

Pour ma part, je n’ai jamais soumis mon manuscrit à un éditeur. J’avais envie de tenter l’autoédition, de me tester et de voir si j’étais capable de mener ce projet à son terme. J’étais soutenue par ma sœur, graphiste de profession et qui avait réalisé la couverture et la mise en page de mon roman. Par ailleurs, j’avais également suivi des cours d’édition en M2 et je pensais connaître suffisamment ce milieu pour me lancer. Un autre point important était que je souhaitais garder les droits sur mon ouvrage.

L’édition traditionnelle présente aussi des inconvénients : des délais de réponse souvent longs, des frais pour envoyer le manuscrit en format papier, la cession de droits (une fois le contrat signé, l’ouvrage appartient à l’éditeur jusqu’à 70 ans après la mort de l’auteur), des droits d’auteur qui tournent autour de 8 % et seulement 6 % pour les auteurs jeunesse, une surproduction qui ne laisse que quelques semaines aux ouvrages pour trouver leur public dans les librairies avant de disparaître des rayons…

  • Les livres autoédités sont bourrés de fautes

Ce point découle malheureusement du précédent : si le texte n’a pas été édité par un professionnel, il doit être bourré de fautes. Certes, de nombreux livres autoédités correspondent à cette réalité, mais ils ne sont pas représentatifs de l’autoédition dans son ensemble. Beaucoup d'auteurs indépendants font appel à des correcteurs pour traquer les fautes d’orthographe et produire un roman de qualité.

Il ne faut pas non plus oublier que certains volumes publiés par de grandes maisons d’édition contiennent aussi des coquilles. Muriel Gilbert, correctrice au journal Le Monde, a publié en 2017 un livre intitulé Au bonheur des fautes – confessions d’une dompteuse de mots. Dans une conférence TEDx, elle expliquait que son ouvrage avait été révisé par deux collègues correctrices et corrigé par deux autres correctrices rémunérées par l’éditeur. À sa sortie, malgré les nombreuses relectures, cet ouvrage comportait encore cinq coquilles à sa sortie. [source : N’ayez pas peur de l’orthographe] Cette anecdote nous montre surtout qu’aucun ouvrage n’est « parfait » et que les fautes peuvent être tout aussi bien dans un ouvrage autoédité que publié par un professionnel.

  • L’auteur autoédité n’est pas un professionnel

L’autoédition traîne derrière elle une image d’amateurisme. Le grand public a tendance à imaginer une couverture aux teintes criardes, réalisée par l’auteur lui-même sur son vieil ordinateur, et une histoire bourrée d'incohérences. Il en oublie que l’auteur indépendant peut être un véritable professionnel. Sans éditeur pour le soutenir, il se doit d’être multi-casquette et d’assurer à lui seul plusieurs tâches : la correction, la mise en page, la création de la couverture, la promotion… S’il ne possède pas les compétences dans tel ou tel domaine, il peut recourir aux services de professionnels (graphistes, correcteurs, bêta-lecteurs…) pour peaufiner son travail.

Alors non, un ouvrage autoédité n’est pas un ouvrage bâclé 😉 Afin de lutter contre le téléchargement illégal, l’auteure Megära Nohlan a lancé sur son compte Instagram un challenge, le Time Author Challenge, qui consiste à se chronométrer dans chaque tâche de son métier d’auteur autoédité (écriture/réécriture, correction, communication, marketing, mise en page et maquettage, création de couverture, formation à des outils) pendant 30 jours. Le but est de montrer à quel point ces tâches peuvent être chronophages et que le téléchargement illégal prive l’auteur de ses droits.

Et vous, amis scribouillards, avez-vous déjà été confrontés à des a priori sur l’autoédition ?


Crédit image : Sincerely-media sur Unsplash
09:18 2 commentaires
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Laure Dargelos

Scribouillarde la nuit et rêveuse professionnelle le jour, j’espère partager avec vous mes réflexions sur l’écriture et le monde merveilleux de l’édition ! Bienvenue sur mon blog !

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