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Blog d'une scribouillarde | Conseils – Écriture – Autoédition


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Bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien 😊 Aujourd’hui, j’aimerais vous donner quelques conseils pour reprendre un projet abandonné. N’hésitez pas à me dire en commentaire si vous vous êtes déjà retrouvé dans cette situation ^^

Bonne lecture !

Mon expérience

Pour ma part, j’ai décidé de reprendre L’orpheline qui courait après le Temps, un projet de roman que j’avais mis de côté il y a quelques mois. Je l’avais commencé durant l’été 2019 mais, en apprenant que Folio SF organisait un concours d’écriture sur le thème « Mille et une voix », j’avais préféré me consacrer entièrement à ce nouveau projet pour ne pas me disperser.
Aujourd’hui, j’ai bien l’intention de terminer cette histoire qui commence à prendre la poussière 😋

Ce n’est d’ailleurs pas le seul projet qui attend sur mon disque dur. J’en ai encore deux autres que je m’étais promis de poursuivre : une sorte de roman-feuilleton et le premier tome d’un diptyque où se mêlent plusieurs réalités imbriquées.

Quelques conseils pour reprendre un projet abandonné

  •     Faire le point

Une première étape est de faire le point, de réfléchir aux raisons qui nous ont poussés à écrire cette histoire au tout début. Pourquoi était-ce important pour vous ? Était-ce un sujet qui vous tenait à cœur ?
Ne vous forcez surtout pas à reprendre un projet. Peut-être avez-vous évolué dans votre vie, grandi sur certains aspects et cette histoire ne correspond plus à la personne que vous êtes devenu. Avant de vous lancer, vous devez être sûr de vous et de votre motivation ^^

  •     Relire depuis le début

Que votre premier jet fasse cinquante ou cinq cents pages, il est important que vous preniez le temps de le relire intégralement. Même si cet exercice peut vous paraître fastidieux, il vous aidera à vous replonger dans l’ambiance de votre roman et à vous remémorer certains détails.

Attention, il s’agit seulement d’une relecture, évitez de modifier des éléments ou de vous lancer dans des corrections. En ce qui me concerne, je veille à ne surtout rien toucher, mais si un détail/un personnage/etc. me dérange, je le note dans ma liste des corrections à faire que je garde pour plus tard.
 

  •     Trouver la raison du blocage

Un projet a pu être mis de côté pour différentes raisons (déménagement, arrivée d’un enfant, page blanche…). S’il s’agit d’un véritable blocage, essayez de déterminer les causes exactes car le même phénomène risque de se produire à nouveau et vous serez tenté d’abandonner votre roman une seconde fois. Pour ma part, quand je sens pointer le syndrome de la page blanche, c’est souvent parce que quelque chose me chiffonne. Il peut s’agir d’un problème dans l’intrigue, d’un personnage qui mériterait d’être creusé davantage… Dès que je parviens à identifier clairement cet élément, je sais que j’ai fait un pas en avant pour surmonter mon blocage.
Une solution radicale peut être d’effacer le chapitre en cours et de repartir sur de nouvelles bases.

Dans certains cas, malheureusement, le blocage tient au fait que l’histoire ne nous plaît plus. Le sujet ne nous passionne pas, telle ou telle thématique est finalement trop complexe et nécessite des recherches poussées, les personnages n’ont pas ce piquant que nous avions imaginé… Parfois, il n’est pas nécessaire de s’obstiner. L’écriture, même si elle demande de l’autodiscipline et de la rigueur, doit avant tout demeurer un plaisir.

Selon moi, aucun projet n’est une perte de temps. S’il n’est pas terminé, tant pis, mais il nous a au moins permis de progresser. Quand j’étais enfant, j’ai passé des années à scribouiller des romans policiers que je trouvais très mauvais et que je finissais par effacer. Avec le recul, je me rends compte que ces histoires m’ont aidée à travailler mon style et à développer mes personnages.

  •    Se motiver à continuer

Si vous avez besoin de motivation, n’hésitez pas à vous fixer des challenges. Il existe bien sûr le NaNoWriMo (National Novel Writing Month ou en français « mois national d’écriture de roman ») qui consiste à écrire 50 000 mots durant le mois de novembre, soit 1667 mots par jour. Vous pouvez également vous fixer un quota de mots plus facile à atteindre selon votre quotidien et vos différentes obligations.
Pour ma part, j’aime beaucoup tenir un journal de bord où j’indique chaque jour le nombre de mots écrits. Cela m’aide à avancer dans mon projet et surtout à rester motivée ^^

Une autre technique consiste à « recruter » des camarades d’écriture. Cherchez parmi vos proches, vos amis si l’un d’eux n’écrit pas pendant son temps libre. L’émulation collective est souvent un excellent moyen pour dépasser ses limites. Il existe également des plateformes d’écriture, telle que Plume d’argent, où les membres peuvent échanger sur leurs textes, partager des conseils et dont les commentaires aident à progresser.

  •     Corrections et relecture

Si vous reprenez un projet après plusieurs mois ou plusieurs années, il n’est pas impossible que votre style ait évolué entretemps. Dans ce cas, attendez-vous à ce que la relecture soit plus longue car il vous faudra harmoniser entre le début et la fin du texte. Même si cela peut s’avérer assez laborieux, pensez au chemin parcouru et aux progrès que vous avez réalisés ^^ 

Durant l’écriture, ne vous mettez pas de pression : si tel élément vous paraît mauvais, ce n’est pas grave, vous le retravaillerez plus tard. Vous avez de nouvelles idées ? Tant mieux, vous les intégrerez à la réécriture. Veillez à bien lister les axes d’améliorations afin de les exploiter au moment venu.

Et vous, avez-vous déjà repris un projet que vous aviez mis de côté ?

J’espère que cet article vous a plu 😊
 

Crédit image : Kaitlyn Baker sur Unsplash

10:23 No commentaires
 
 
 
Bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien 😊 Aujourd’hui, j’aimerais parler d’un sujet qui me touche particulièrement en tant qu’auteure : la critique négative. N’hésitez pas à me dire en commentaire si cet article vous a plu ^^

Bonne lecture !

La critique négative, personne n’y échappe


Je pense que tôt ou tard, nous sommes tous confrontés à ce vilain commentaire qui nous tombe dessus sans prévenir. De nombreux sites, tels que Babelio ou Goodreads, se sont développés pour permettre aux lecteurs d’échanger leurs avis… et pour un auteur, certains avis blessent plus que d’autres.

Pour ma part, quand je lis un commentaire négatif sur mes romans, je sens le doute m’assaillir et j’ai l’impression de tout remettre en cause. Peu importe que cinquante personnes aient adoré mon histoire, je vais me concentrer sur la seule personne qui trouve l’intrigue mauvaise.

Le plus important, c’est de relativiser

Dans ces moments-là, il faut réussir à relativiser, à voir ce commentaire comme un parmi d’autres. Il existe autant d’avis que de personnes et aucun lecteur n’a la même sensibilité que son voisin.

Essayez de différencier la critique constructive de la critique seulement « gratuite ». Un commentaire tel que « Ce roman est nul, j’ai détesté » ne vous apporte rien. Peut-être que le lecteur ne faisait tout simplement pas partie du public cible. En ce qui me concerne, j’ai déjà eu des commentaires du style « je n’aime pas les romances » et malheureusement, mon roman repose en partie sur une histoire d’amour. Dans ce cas, le mieux est de l’ignorer : vous écrivez pour vous, vous n’écrivez pas pour satisfaire les goûts de Mme X. Tant pis si vous perdez un lecteur, vous en trouverez d’autres qui apprécieront votre univers ^^

La critique constructive est beaucoup plus intéressante car elle est argumentée. Elle va vous permettre de cibler les éléments qui ont déplu au lecteur et de vous en servir comme base pour progresser. Notez ces commentaires dans un coin, ils vous seront peut-être utiles pour retravailler un prochain roman.

Aucun livre n’est parfait


Une technique pour relativiser est d’aller voir sur Amazon les commentaires qu’ont reçus vos livres préférés. Pour ma part, je suis une grande fan de Jasper Fforde, un auteur britannique connu pour son univers loufoque, et quand je lis certains commentaires, j’en conclus que tous les goûts sont dans la nature et qu’il n’est pas possible de plaire à tout le monde. Si même vos auteurs préférés sont critiqués pour leur style ou pour leur intrigue, vous n’avez aucune raison de vous inquiéter 😋

L’écriture : s’entraîner encore et encore


Pour moi, l’écriture est une quête permanente de perfection. Votre premier roman a reçu de mauvais commentaires ? Eh bien, tant pis, vous travaillerez davantage votre second ouvrage.
Même avec cinquante livres derrière soi, il est toujours possible de progresser, de fouiller davantage ses personnages et d’améliorer ses intrigues. Les « accidents de parcours » font partie du cheminement normal : alors soyez persévérants et continuez d’écrire ^^

Et vous, amis scribouillards, avez-vous déjà été confrontés à la critique négative ? 😊

 
Crédit image : Kelly Sikkema sur Unsplash
08:46 No commentaires


Bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien 😊 Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’un sujet très important pour tout auteur autoédité : la bêta-lecture. N’hésitez pas à me dire en commentaire si cet article vous a été utile ^^

Bonne lecture !

Un bêta-lecteur, c’est quoi ?


Le bêta-lecteur est une personne dont la mission est de faire une lecture critique d’un manuscrit avant sa publication. Son but est de pointer les éléments à améliorer, les incohérences, mais aussi de faire part de son ressenti, de son attachement vis-à-vis des personnages. Il sert de « lecteur-test » et permet d’apporter à l’auteur un certain recul par rapport à son travail.

Le bêta-lecteur n’est en aucun cas un correcteur chargé de traquer les fautes d’orthographe.

Quelles sont ses qualités ?

En principe, le bêta-lecteur peut être n’importe qui (votre boulanger, votre cousine, une lointaine connaissance…). Cependant, il doit posséder certaines qualités indispensables :

  • être critique : s’il vous rend votre manuscrit en vous disant que tout est parfait, même si cela fait sûrement très plaisir, sa lecture n’aura servi à rien. Vous n’aurez aucune piste pour corriger votre roman.
  • être constructif : qu’il ait apprécié ou non votre texte, ses remarques doivent être argumentées. Un commentaire tel que « le style ne me plaît pas » n’a aucun intérêt car il ne permet pas à l’auteur d’améliorer son manuscrit.
  • être bienveillant : dans tous les cas, son but est d’aider l’auteur et non pas de « casser son travail ». Il doit savoir tourner ses commentaires avec bienveillance afin d’accompagner l’auteur et l’aider à trouver des pistes d’amélioration.

Où trouver un bêta-lecteur ?


  • Vos proches
Si vous faites appel à votre famille, veillez à ce que votre bêta-lecteur ne manque pas d’objectivité. Lorsqu’une personne vous aime, elle peut avoir tendance à oublier son esprit critique pour vous couvrir d’éloges. Parfois, il est préférable de demander à des inconnus, vous aurez au moins la certitude que leur avis n’est pas biaisé ^^

  • Les groupes Facebook
N’hésitez pas à vous inscrire à des groupes Facebook qui rassemblent des auteurs autoédités. Ces lieux sont des espaces d’échange où vous trouverez des conseils et où vous pourrez également poster une annonce. Présentez votre manuscrit, son genre littéraire, le nombre de mots, la tranche d’âge et n’oubliez pas de préciser ce que vous attendez d’une bêta-lecture.
Comme groupe Facebook, je vous conseille notamment Les Typoteurs et Bêta-lecteurs et Bêta-lectrices.

  • CoCyclics
CoCyclics est un site basé sur l’échange et l’entraide. Il met en relation des auteurs et des lecteurs dans le but d’obtenir des lectures critiques. N’hésitez pas à vous inscrire et à échanger avec les autres membres sur le forum ^^

  • Plume d’argent
Plume d’argent est une plateforme d’écriture qui s’accompagne d’un forum de discussion et d’une chaîne Youtube de podcasts. Dans un espace dédié, les auteurs postent leurs histoires chapitre par chapitre. À la différence de Wattpad, Plume d'argent repose sur un concept : l’obligation de lire et de commenter un autre texte avant de pouvoir mettre un chapitre en ligne. Cela favorise les échanges entre les membres, mais aussi un esprit d’entraide qui se retrouve sur le forum où chacun peut discuter de ses difficultés d’auteur, de ses passions…

Et vous, amis scribouillards, comment trouvez-vous vos bêta-lecteurs ? 😜


Crédit image : Chad George sur Unsplash
08:35 No commentaires


Bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien 😊 Aujourd’hui, j’aimerais évoquer trois a priori sur l’autoédition qui ont la vie dure. Si vous êtes auteur autoédité, n’hésitez pas à me dire en commentaire si vous avez déjà été confronté à ces préjugés ^^

 Bonne lecture !

  • L’autoédition est forcément un choix par défaut

« Mais tu n’as pas essayé d’envoyer ton manuscrit à un éditeur ? » En tant qu’auteure autoéditée, j’ai entendu cette question une bonne dizaine de fois. Oui, pour le grand public, la maison d’édition est un passage obligé pour publier son roman. L’autoédition apparaît alors comme un choix par défaut, la dernière option pour tous les auteurs dont le texte a été refusé.

Pour ma part, je n’ai jamais soumis mon manuscrit à un éditeur. J’avais envie de tenter l’autoédition, de me tester et de voir si j’étais capable de mener ce projet à son terme. J’étais soutenue par ma sœur, graphiste de profession et qui avait réalisé la couverture et la mise en page de mon roman. Par ailleurs, j’avais également suivi des cours d’édition en M2 et je pensais connaître suffisamment ce milieu pour me lancer. Un autre point important était que je souhaitais garder les droits sur mon ouvrage.

L’édition traditionnelle présente aussi des inconvénients : des délais de réponse souvent longs, des frais pour envoyer le manuscrit en format papier, la cession de droits (une fois le contrat signé, l’ouvrage appartient à l’éditeur jusqu’à 70 ans après la mort de l’auteur), des droits d’auteur qui tournent autour de 8 % et seulement 6 % pour les auteurs jeunesse, une surproduction qui ne laisse que quelques semaines aux ouvrages pour trouver leur public dans les librairies avant de disparaître des rayons…

  • Les livres autoédités sont bourrés de fautes

Ce point découle malheureusement du précédent : si le texte n’a pas été édité par un professionnel, il doit être bourré de fautes. Certes, de nombreux livres autoédités correspondent à cette réalité, mais ils ne sont pas représentatifs de l’autoédition dans son ensemble. Beaucoup d'auteurs indépendants font appel à des correcteurs pour traquer les fautes d’orthographe et produire un roman de qualité.

Il ne faut pas non plus oublier que certains volumes publiés par de grandes maisons d’édition contiennent aussi des coquilles. Muriel Gilbert, correctrice au journal Le Monde, a publié en 2017 un livre intitulé Au bonheur des fautes – confessions d’une dompteuse de mots. Dans une conférence TEDx, elle expliquait que son ouvrage avait été révisé par deux collègues correctrices et corrigé par deux autres correctrices rémunérées par l’éditeur. À sa sortie, malgré les nombreuses relectures, cet ouvrage comportait encore cinq coquilles à sa sortie. [source : N’ayez pas peur de l’orthographe] Cette anecdote nous montre surtout qu’aucun ouvrage n’est « parfait » et que les fautes peuvent être tout aussi bien dans un ouvrage autoédité que publié par un professionnel.

  • L’auteur autoédité n’est pas un professionnel

L’autoédition traîne derrière elle une image d’amateurisme. Le grand public a tendance à imaginer une couverture aux teintes criardes, réalisée par l’auteur lui-même sur son vieil ordinateur, et une histoire bourrée d'incohérences. Il en oublie que l’auteur indépendant peut être un véritable professionnel. Sans éditeur pour le soutenir, il se doit d’être multi-casquette et d’assurer à lui seul plusieurs tâches : la correction, la mise en page, la création de la couverture, la promotion… S’il ne possède pas les compétences dans tel ou tel domaine, il peut recourir aux services de professionnels (graphistes, correcteurs, bêta-lecteurs…) pour peaufiner son travail.

Alors non, un ouvrage autoédité n’est pas un ouvrage bâclé 😉 Afin de lutter contre le téléchargement illégal, l’auteure Megära Nohlan a lancé sur son compte Instagram un challenge, le Time Author Challenge, qui consiste à se chronométrer dans chaque tâche de son métier d’auteur autoédité (écriture/réécriture, correction, communication, marketing, mise en page et maquettage, création de couverture, formation à des outils) pendant 30 jours. Le but est de montrer à quel point ces tâches peuvent être chronophages et que le téléchargement illégal prive l’auteur de ses droits.

Et vous, amis scribouillards, avez-vous déjà été confrontés à des a priori sur l’autoédition ?


Crédit image : Sincerely-media sur Unsplash
09:18 2 commentaires


Bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien 😀 Aujourd’hui, je souhaiterais parler d’un sujet qui me touche particulièrement en tant qu’auteure : le syndrome de l’imposteur.

Bonne lecture !

Le syndrome de l’imposteur ou syndrome de l’autodidacte, c’est quoi ?


Il s’agit d’un mécanisme psychologique qui « induit une forme de doute maladif chez les personnes qui en sont victimes. Ces doutes les incitent à nier la propriété de tout accomplissement, qu’il soit professionnel ou privé. Selon cette théorie, les victimes ont donc tendance à rejeter systématiquement le mérité lié à leurs travaux et attribuent leurs succès à des éléments extérieurs comme la chance, le travail acharné, leurs relations, certaines circonstances exceptionnellement favorables… » [source : Passeport santé]

Parmi les auteurs et les artistes en général, le syndrome de l’imposteur est assez répandu. Pourquoi ? Eh bien, peut-être en raison de ce mythe persistant en France selon lequel l’écrivain serait porté par son inspiration. C’est parce qu’une bonne fée s’est penchée sur son berceau et lui a accordé ses faveurs que tel romancier a pondu un best-seller. En effaçant le travail de l’auteur, on sépare également l’œuvre de la personne et la chance est souvent brandie pour justifier un succès : « Oui, j’ai eu beaucoup de chance, c’est parce que j’ai rencontré Machin au salon du livre que mon roman a pu être publié. »

Expérience personnelle

Pour ma part, j’ai beaucoup souffert du syndrome de l’imposteur (et même aujourd’hui, je ne suis toujours pas guérie, ahem…) Depuis que j’ai quitté mon travail pour me consacrer à l’écriture, l’une des questions que je crains le plus est : « Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? » Quand j’étais encore assistante éditoriale, je me réfugiais derrière ce paravent, je brandissais mon emploi sans dire qu’en parallèle j’écrivais des livres.  Récemment, cette fameuse question est tombée et au lieu d’annoncer clairement « Je suis auteure », j’ai essayé de me cacher, j’ai marmonné un « J’ai créé une micro-entreprise (micro-entreprise est un mot qui fait très adulte) et je vends des romans autoédités ».

L’autoédition est une excuse que j’utilise assez souvent. Dès que quelqu’un me demande « Ah bon, mais alors tu es écrivain ? », j’esquive aussitôt en expliquant que l’autoédition est à la portée de n’importe qui. Je parle de chance, je précise que ma sœur est graphiste et que, sans elle, je ne me serais jamais lancée dans un tel projet. Je poursuis en disant que ce projet, nous l’avons réalisé toutes les deux comme si c’était un truc bricolé qui nous avait pris une semaine et non pas plusieurs années.

Dans ces moments-là, j’ai le sentiment de ne pas être légitime et qu’en minimisant mon travail, mon interlocuteur remarquera moins mon imposture. Ce vilain syndrome me touche principalement dans « la vraie vie ». Sur les réseaux sociaux, j’ai l’impression que l’écran m’offre une protection, un rempart qui me permet de me proclamer auteure sans craindre les moqueries.

Et si on se libérait du syndrome de l’imposteur ?

Oui, je sais, j’en suis encore très loin xD Mais c’est un travail que j’ai commencé à faire sur moi, notamment en me lançant dans les dédicaces en librairie et dans les salons (un projet qui a dû être mis en pause avec la récente crise sanitaire). Je vais essayer de passer de l’auteure recroquevillée derrière sa table à l’auteure un peu plus sûre d’elle 😉

La vérité est que j’aime créer, j’aime inventer des histoires (et torturer mes personnages) et je ne regrette absolument pas d’avoir tout plaqué pour me lancer dans l’écriture. Je suis heureuse de faire partie du monde des auteurs autoédités et il est temps que je n’ai plus aucune honte à l’admettre en public ^^


Et vous, est-ce que vous avez déjà été victime du syndrome de l’imposteur ?


Crédit image : Andrew Neel sur Unsplash
09:00 2 commentaires



Bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien 😊 Aujourd’hui, j’aimerais vous présenter mon nouveau roman Prospérine Virgule-Point et la Phrase sans fin, disponible en version ebook et livre broché sur Amazon ainsi que sur ma boutique en ligne ^^

Un p’tit résumé pour commencer


« Demi-Mot aurait pu être un village ordinaire, s’il n’était pas bâti à la limite du Texte. Jour après jour, les habitants polissent et astiquent les lettres ; ils entretiennent ces milliers de caractères qui, sans leur concours, se seraient déjà effondrés. Chez les Virgule-Point, l’aînée de la fratrie a choisi une voie bien différente : fleuriste ! Elle préfère bichonner des Trompettes à pétales plutôt que de faire prospérer l’empire des points et des virgules. Mais un événement inexplicable ne tarde pas à l’entraîner dans une spirale qui la dépasse.⁣

Et si l’avenir du village était en jeu ? Et si tout était lié à la Phrase sans fin, cette mystérieuse phrase laissée en suspens par l’Auteur ? »

Présentation

J’ai eu l’idée de Prospérine Virgule-Point et la Phrase sans fin quand j’étais correctrice en maison d’édition. À force de me pencher sur des textes, j’ai eu envie de placer mon histoire dans un univers livresque. Et pour la petite anecdote, dès que j’ai su que mon héroïne se nommerait Virgule-Point, je n’ai pas hésité longtemps avant d’appeler mon deuxième personnage principal Point-virgule.

Pour découvrir le trailer, n'hésitez pas à cliquer sur le lien suivant :
 
https://www.youtube.com/watch?v=SneccErwBdQ

 

Une version papier enrichie

Dans ce roman, mon but était de jouer avec les mots et pour le format broché, ma sœur (qui est graphiste) a eu la merveilleuse idée de proposer une version enrichie avec des illustrations. L’idée était de transposer dans la mise en page les aventures de Prospérine grâce à des jeux typographiques.











Qu’en pensez-vous ? 😜

Premières chroniques

Voici des avis de lecteurs qui ont découvert Prospérine Virgule-Point :
 
Eléance
★★★★★Plongez dans ce livre !
Quelle imagination ! Mais où l'auteure est-elle allée chercher toutes ces idées ?! Livre pour les lecteurs qui recherchent un récit différent, d'une grande originalité, avec des personnages loufoques et délicieusement caricaturaux. Après avoir lu les deux ouvrages de Laure Dargelos (immense coup de cœur pour La voleuse des toits), je peux dire que l'auteur fait partie de mon top 2 à présent ! 
 
Ls
★★★★★ Pour les amoureux des livres et des mots
Super, décoiffant, original !
Le lecteur plonge littéralement dans le livre puisque les protagonistes que nous suivront VIVENT dans un livre. Leurs noms, leurs identités, leurs vies, tout est rattaché aux mots, à la grammaire, à l'orthographe.
Et l'auteure y va à fond, jusqu'au bout. Monsieur Italique ? Et bien quand il s'exprime c'est imprimé en Italie, etc.
Franchement, coup de chapeau pour cette auteure que je découvre.
 
Amazon Customer
★★★★★Une aventure originale et haute en couleur !
C'est rafraîchissant de tomber sur un roman qui sort des chemins battus !
Je m'explique. L'auteur nous invite dans un monde tout en encre et en lettres, faisant hommage au monde de l'écriture en général au travers de jeux de mots et des clins d'oeil aussi intéressants que loufoques. La réflexion est même poussée plus loin par la mise en page et la typographie qui reflètent et/ou illustrent les événements de l'histoire ; un côté innovant et immersif que j'ai beaucoup apprécié.
L'aventure en elle-même présente des situations rocambolesques, des retournement imprévisibles et des décors qui font travailler l'imagination. On y retrouve aussi l'humour délicieusement élégant de Laure Dargelos ; il parsème d'ailleurs tous les chapitres et ne se perd pas au fil de l'histoire, ce qui est très agréable dans un roman. La dynamique entre Honoré et Prospérine (un duo inhabituel et aux caractères bien trempés) est rigolote, entraînante et bien menée.

En bref, une lecture très agréable qui donne envie de voir ce que l'auteur écrira par la suite ! 

Client d'Amazon
★★★★★Un univers livresque renversant
Si vous vous êtes toujours demandé ce qu'il pouvait se produire dans l'univers d'un livre, celui-ci va vous faire vivre un grand moment. L'auteure propose une réflexion sur le fait même d'écrire, donnant littéralement vie à ses caractères. L'écriture devient acte de vie, les personnages s'émancipent sous la plume de Laure. Une mise en abyme remarquable sur le mode de l'aventure "ponctuée" d'humour un brin absurde et loufoque. Embarquez pour un récit aussi divertissant qu'intelligent. :)

takiiada
★★★★★
J'avais déjà été conquise par la Voleuse des toits donc autant vous dire que je partais hyper motivée pour ce nouveau roman pour le moins... Inhabituel ! Quelle claque ! Quelle imagination surtout ! Je suis encore sur le cul et je me demande où l'auteure va chercher de telles idées parce que là, on est dans le jamais vu et qu'est ce que j'ai aimé cette lecture complètement décalée 😍

On suit Prospérine qui va découvrir un cadavre dans sa boutique et qui va décider de mener l'enquête, trouvant toute cette histoire vraiment ! %#/:+ ! Elle va être secondée de son frère, qui a avalé le dictionnaire et qui détient le record de plongée, capacité à se retrouver dans un livre, et d'Honoré Point-virgule, un personnage avec lequel je n'ai pas tout de suite accroché, mais qui se dévoile tout au long du roman. Tout cette histoire se déroule dans un livre qui n'a jamais eu de point final et qui a pris fin en plein dialogue, d'où la Phrase sans fin ! Et c'est du génie. L'auteure utilise avec brio tout ce qu'on connaît du monde livresque et de la langue française surtout, usant de tout pour rendre son univers aussi rafraîchissant qu'inovant ! Et elle le fait avec brio !

On suit nos héros à la Capitale où tout le monde parle avec des majuscules. Ce Qui Je L'Avoue À La Lecture Est Parfois Fastidieux, Mais Tellement Bien Pensé ! Bref, l'intrigue est bien ficelée et même si je me suis doutée d'une ou deux choses, le reste à été une véritable surprise et j'ai encore plus apprécié ma lecture du coup ❤️ je suis contente que ce soit un tome unique, on le savoure à sa juste valeur et à la fin, nous sommes heureux du dénouement et de dire au revoir à tout le monde.

Vous l'aurez donc compris, c'est une lecture qui change, une véritable bouffée d'oxygène, loufoque et d'un drôle ! J'ai été conquise dès les premières pages et ça place cette auteure dans mon top des auteurs francophones. Merci à elle pour tout ça et pour son imagination surtout. Cette lecture était juste une tuerie !


Et vous, vous laisserez-vous tenter ? 😉


07:14 No commentaires

 


Bonjour à tous ! J’espère que vous allez bien 😊 Aujourd’hui, j’aimerais vous raconter comment j’ai raté la sortie de mon second roman, Prospérine Virgule-Point et la Phrase sans fin. Oui, vous verrez, rien ne s’est passé comme prévu… N’hésitez pas à me dire en commentaire si cet article vous a plu ^^
Bonne lecture !
 

Le choix de la plateforme

Pour mon premier roman, j’étais passée par Amazon KDP, une plateforme dont j’étais très satisfaite. Quand j’ai commencé à réfléchir pour autoéditer Prospérine Virgule-Point, j’ai été confrontée à une première difficulté. Mon ouvrage comportait de nombreuses illustrations couleur et sur KDP, il n’était pas possible de séparer les pages couleur des pages en noir et blanc, c’est-à-dire que je pouvais indiquer soit 342 pages couleur soit 342 pages en noir et blanc. Pour choisir la couleur, le coût de fabrication par exemplaire était assez élevé : environ 24 euros, ce qui signifiait que le prix de vente devait être supérieur à 24 euros si je voulais avoir une chance de toucher des bénéfices. De plus, si je souhaitais envoyer des services-presse, il me faudrait à chaque fois débourser 24 euros (ce qui, multiplié par une bonne dizaine de blogueurs et chroniqueurs, représente une sacrée somme…). Cela m’a paru trop cher et j’ai décidé de rester sur Amazon KDP pour l’ebook, mais de partir en quête d’une autre plateforme pour la version papier.

Mon choix s’est arrêté sur Books on Demand qui permettait le référencement en librairie. Là, il était possible d’indiquer le nombre de pages couleur, soit 39, et le prix était déjà beaucoup plus accessible pour un éventuel acheteur.

Impression standard vs impression premium


BoD propose deux types d’impression : l’impression standard et l’impression premium. Souhaitant vendre Prospérine Virgule-Point à 19 euros, j’ai comparé le montant de mes redevances selon le type d’impression : pour la standard, je toucherais un peu plus de 3.50 euros contre 0.70 euro pour la premium (une grosse différence, non ?).

Comme je ne parvenais pas à dénicher d’informations sur la différence de qualité, j’ai décidé de choisir l’impression standard. Je me disais qu’au pire, je n’aurais qu’à changer de type d’impression si l’épreuve se révélait insatisfaisante. J’ai donc complété le formulaire sur la plateforme en laissant vierge la case qui me proposait d’indiquer une date de sortie. Dans ma tête, cela fonctionnait comme sur Amazon : je remplis le formulaire, je commande une épreuve et une fois la qualité validée, je choisis la date de sortie. Cela me paraissait tellement logique que ce ne fut pas le cas…

BoD ou l’absence d’épreuve

Imaginez que vous entrez dans un magasin de vêtements. Vous avez choisi un article et lorsque vous questionnez un vendeur sur l’emplacement de la cabine d’essayage, on vous répond : « Il n’y en a pas, vous n’avez qu’à l’essayer chez vous et si vous n’êtes pas satisfait, vous n’aurez qu’à payer 19 euros pour changer l’article. » Cela vous semble étrange, eh bien, c’est ce qui m’est arrivé sur BoD.

Sitôt payé les 19 euros que coûte la formule BoD Classique (en comparaison, Amazon KDP est gratuit), le formulaire se bloque et il n’est plus possible de changer la date de sortie. À défaut d’avoir indiqué une date, la date retenue est celle du jour. À ma plus grande surprise, je me suis donc retrouvée avec un exemplaire papier en ligne sans avoir pu vérifier la qualité d’impression.

Depuis plusieurs semaines, j’avais commencé à parler de Prospérine Virgule-Point sur les réseaux sociaux à travers des extraits, des présentations de personnages, etc. Du jour au lendemain, j’ai complètement stoppé ma promotion. « Et si la qualité est mauvaise ? pensai-je. Je ne vais quand même pas inciter des gens à acheter un produit que je n’ai pas encore vu… »

Assez anxieuse, j’ai attendu de recevoir mon exemplaire test pendant plus de deux semaines. Quand il est enfin arrivé, je n’ai pas tardé à déchanter : l’impression standard n’était vraiment pas terrible et me faisait penser aux performances de ma propre imprimante couleur. Dans Prospérine Virgule-Point, certaines illustrations en noir s’accompagnaient de vilaines stries que je n’aurais même pas tolérées dans mon mémoire de M2. En bref, il fallait absolument que j’opte pour l’impression premium si je ne voulais pas que mon ouvrage fasse amateur (et en tant qu’auteure autoéditée habituée aux a priori, il est encore plus primordial que l’ouvrage soit irréprochable…).

Changer le prix et le type d’impression

L’impression premium était beaucoup plus coûteuse que l’impression standard. Si je gardais mon prix à 19 euros, je n’aurais touché qu’une redevance de 0.70 euro qui, comme vous l’avez constaté, est assez dérisoire. J’ai donc décidé de fixer un prix de vente à 20 euros ce qui me permettrait de gagner *roulements de tambour* 1.24 euro par exemplaire vendu (je ne vous cache pas que je compte surtout sur les commandes via ma boutique en ligne pour payer mes factures…)

Me revoici donc sur BoD pour choisir l’impression premium (et payer à nouveau les 19 euros que coûte la formule car, dès que l’on touche au fichier ou aux paramètres, il faut remettre la main à la poche). Bien sûr, quand j’ai appelé le service clients pour savoir s’ils pouvaient bloquer l’ancienne version et éviter à de malheureux lecteurs d’acheter un ouvrage mal imprimé, on m’a répondu que « non, ce n’est pas possible ».

Pour que Prospérine Virgule-Point passe de la version 1 à la version 2 dans les différents points de vente (Amazon, Fnac…) que distribue BoD, il faut à nouveau attendre. Attendre, attendre, attendre… et bien sûr, je ne peux pas faire de promotion durant ce délai. J’ai un ouvrage en ligne que je ne dois SURTOUT pas vendre, donc impossible d’en parler sur les réseaux sociaux. Là où j’étais assez active sur mon compte, je suis devenue complètement invisible. Je ne vous raconte pas à quel point mon mois d’août a été bizarre…

(si jamais vous avez acheté la mauvaise version, je suis vraiment vraiment désolée, n'hésitez pas à me contacter 😭😭😭)

Conclusion

Le 21 septembre, mon roman est enfin en ligne. Après une mésaventure qui aura duré presque un mois et demi, vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis contente de reprendre ma communication sur Prospérine Virgule-Point. Bon, pour mon prochain roman, je resterai sur Amazon KDP…

Et vous, avez-vous déjà connu des mésaventures lors de la sortie de votre ouvrage ? 😜

Crédit image : Fallon Michael sur Unsplash

14:07 4 commentaires
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Laure Dargelos

Scribouillarde la nuit et rêveuse professionnelle le jour, j’espère partager avec vous mes réflexions sur l’écriture et le monde merveilleux de l’édition ! Bienvenue sur mon blog !

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